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Tribune

 

Pour tous ceux qui n’ont pas la parole

Nous aurions pu sacrifier nos voix

En voila bien, une idée folle

Quand, au mieux, on est le fou du roi

Une colère sourde au fond de nos gorges

Presque indicible, le mal est captif

Tout ça n’est plus qu’une diversion

Euterpe est la muse du pognon

Puisqu’aujourd’hui on n’écoute plus qu’avec les yeux

Et puisqu’hier ne valait pas vraiment mieux

Pourquoi continuer à jouer le jeu?

On préfère tout détruire, ça défoule un peu…

Les borderlines et tous les écorchés vifs

Colocataires du diable et de sa forge

Tout ça n’est plus qu’une diversion,

Euterpe est la muse du pognon

Chante Encore! Joue Encore! Danse Encore!

Juste une tribune donnée à des pions, est-ce en ça que réside l’évasion?

L’anathème

 

Des bancs de l’école aux barreaux des geôles

Résonne l’anathème, fait de toi le problème

qu’on soit enfermé ou en liberté

Il n’y a que la violence pour gagner le respect

Croyais-tu mon gars qu’elle serait avec toi?

Que cette chère justice comprendrait tous tes vices?

Pensais-tu peut-être qu’une institution

et ses singes en mission, résoudraient l’équation?

Si la justice n’existe pas, qu’advient-il des hors-la-loi?

Orpheus

I walk alone, my past has been stolen

My belief was truth, but you leave me faithless

Like Orpheus, I’ll come back from the dead

A drop of water in a desert

My will to power

I Never give up, Never bend, Never broke

I will bring you from hell

The truth, and nothing but the truth

Zeus, don’t you teach me

just give me power

What goes around comes around my love…

Gyrophare

 

Toucher le fond, mais tout au fond

Il y a toujours matière à creuser…

J’étais tranquille, presqu’en exil

Au fond de ce rade malfamé

l’alcool ne fait plus taire les voix qui m’assaillent

Elles deviennent familières, parfois même amicales

J’ai construit mon bestiaire dans mon encéphale

C’est la dose de confort de mon moi idéal…

Les gyrophares gisent au fond de ma mémoire

Peu m’importe d’apparaitre nu et sans fard

Par delà votre bien et votre mal

Je ne suis que le fruit de vos cauchemars

Les ennuis s’amoncellent

L’au-delà m’appelle

Quand l’alcool prend les rênes

Je deviens moi-même…

J’irai au fond jusqu’en enfer

N’essayez pas de m’arrêter

la peur du vide dont tu te plains

je l’ai à jamais surmontée…

J’y retourne

Gyrophare

Nihil Obstat

 

Il y a ceux qui paient toujours leurs dettes,

même en secret, juste pour être honnêtes

Et ceux qui sont prêt à tout avouer,

Pour que leur blason soit redoré…

Deux postulats, pas des milliers

Tous identiques dans cette dualité

Ce n’est pas génétique, encore moins ethnique

Tu as le choix, ne te méprends pas

Il y a ceux dont le silence est d’or

dont l’argent n’achète pas la parole

Il y a ceux qui jouent toujours un rôle

Des imposteurs même après leur mort

Se taire

pour leur plaire  ?

Ou se taire

pour se plaire  ?