MetalFrance : Chronique Karybda

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MetalFrance : Chronique Karybda

Metalleuses, Metalleux, laissez-moi vous présenter Mindlag Project, groupe de Metal bien de chez nous qui nous propose gentiment un album baptisé Karybda, et qui a tout d’une très bonne auto-prod comme on les aime.

Mindlag Project donc. Soyons honnêtes, je n’avais jamais entendu parler de ce groupe avant de recevoir cet album et leur nom, leur logo, leur pochette sombre, sobre et à la fois torturée, ne m’évoquaient rien non plus par le passé. Ouais, « par le passé », parce que les choses sont différentes maintenant que j’ai écouté cette rondelle qui, je dois vous l’avouer, m’a littéralement trouée la mienne ! Karybda est un très bon album duquel se dégage une véritable identité musicale aux influences variées. Après une intro qui cite Mac Beth ( un truc écrit par un auteur de théâtre british pas bien connu … ), 7 titres viennent nous hanter not’ tite caboche à commencer par « En tu cara ! » aux rythmiques et backs assez Metal-HxC qui se marient bien avec un bon gros son plutôt « Richardsonnien » façon Thrash du milieu des 90’s.

La suite continue sur une voie assez Thrash, avec quelques riffs de l’intarissable source d’inspiration métallique qu’est Slayer ( « Addiction » ). Le titre « Mindlag » reste celui qui me torche le plus le cul avec ses harmoniques à la Machine Head ( un titre dans le genre de « Old » ) et son super refrain : « We are what we are and we are pround of us ! » qui nous reste bien gravé dans le crâne. La voix est assez indéfinissable ( pas aiguë, pas gutturale, juste grave et qui colle bien au style pratiqué ) et elle se paye le luxe d’être épaulée à plusieurs occasions par une petite sœur hurlée carrément HxC qui me fait tout de suite penser à Frax ( chanteur de Kwamis ) sur certains titres plus speeds comme « Dépression » ou « Erreur Divine ». Le dernier morceau, « Serve the Noise », est la parfaite illustration de la musique du groupe : ça bourrine bien tout en étant à la fois heavy ( n’oublions pas les mélodies ) et HxC ( ounch ! ), surtout dans les backs limite Biohazard. De plus, comme on a tous été bien sages, le chanteur nous gratifie de jolies lignes claires pour clore l’album ( avec les 2 autres voix en simultané quand même, on est pas des tafiolles ! ) qui monte d’ailleurs littéralement en puissance sur la fin ( comprenez que le volume monte tout seul comme par je ne sais quel sortilège ) … so good !

Histoire que vous ne soyez pas déçus du voyage, sachez que ces frogs laissent la part belle à notre si jolie langue française dans les ¾ de leurs textes et ce de façon largement audible et compréhensible, ce qui contribue à marquer un peu plus la forte identité de ce groupe à qui les années à venir devraient faire de larges sourires ! Une seule curiosité : pourquoi toutes ces plages silencieuses sur l’album, qui contient 7 morceaux sur 14 plages … ? De toute façon, ça change pas grand chose, alors …

Rédigé par Ludo



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