LE DETOUR

L’acier froid glace mon visage
Sous le ciel des mauvais présages
De la carotide à la tempe, un seul pas
Un mètre étalon me sépare du trépas…

Les méandres de l’esprit se glacent en sueur
Tandis que ceux des souvenirs alimentent les pleurs
La peur crispe l’indicateur de ma peine
Les quatre autres tremblent devant la scène…

Une pupille vernie fixe la mienne
l’astre au travers de mes persiennes
Mon regard fuyant cette scène
Se dilapide dans un dilemme

« A nous deux » , me dit-elle
ni toi ni moi n’en sortira vainqueur…
Une goutte tournoie, brise son contour
M’octroyant une trêve, pour braver ce jour…

Ce soir je garde au fond de l’âme
Cette douleur ad eternam

Auteur : Manu MARTINEZ

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