Les accros du metal : Chroniques Mindlag Project

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Les accros du metal : Chroniques Mindlag Project

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore remarqué, je ne suis vraiment pas fan de tout ce qui se termine par Core ou de Thrash, Alors c’est à chaque fois un peu une galère pour moi de chroniquer ces styles car il m’est forcément difficile de différencier un bon CD de Thrash d’un mauvais, et comme je pense qu’il serait anormal de descendre en flammes systématiquement les albums dans ces styles ,,, je galère pour essayer d’être impartial,
Pourtant, au détour d’un envoi de label, il m’arrive de découvrir un groupe qui me scotche grave et c’est le cas avec Mindlag Project,
Désolé pour eux mais, même si nous sommes proches géographiquement et si le combo a déjà sorti 3 MCD, je les découvre seulement maintenant avec ce LP fleuve de près de 70mn et gavé de pas moins de 17 titres!
Manifestement MP a mis les petits plats dans les grands pour ce CD avec une grosse production et une grande réussite,
Les bruyants pensionnaires de Vitrolles associent avec beaucoup de bonheur le Thrash et le Core en les enrobant de mélodies bien léchées, Bien évidemment la complexité de la tâche nécessite de réussir parfaitement les transitions sous peine de livrer une galette bancale et c’est pourquoi les compos sont tellement alambiquées que l’on peut les qualifier de progressives,
Cette galette conceptuelle se veut réellement très ambitieuse mais ne sombre jamais dans le ridicule ce qui est tout à l’honneur du groupe,
Les alternances de chant Hard Core et clair sont équilibrées même si j’ai trouvé le 1er assez linéaire et le second un peu trop suranné, C’est donc pas le chant qui m’a vraiment accroché même si le propos français n’est absolument pas gênant,
Ce qui est vraiment épatant ce sont ces changements incessants de rythmes, d’ambiances et cette alternance avec de courtes plages acoustiques instrumentales (interludes),
Difficile de résumer ce CD alors, pour illustrer mon propos, je me contenterai de zooms sur certains titres,
Par exemple, «  O mes frères » qui est loin d’être le titre le plus long de l’album met bout à bout des couplets bien Thrash avec un passage instrumental mélodique puis un solo de wahwah bien surprenant, Chapeau pour la créativité et la prise de risques,
« Cayenne » renferme son lot d’ambiances doomesques bien prenantes avant de nous emmener vers un Hard Core énergique pour accoucher d’un final « Power » inattendu,
Les influences ne sont pas faciles à lister tant elles paraissent nombreuse, Le groupe avoue s’inspirer de Metallica, Megadeath ou Fear Factory, J’y ajouterais « Opeth » pour ce côté prog comme sur le remarquable «  Lugubre Amendement »,
Le quintet d’origine vient d’être complété par un 6ème membre, un Violoncelliste que l’on peine à discerner sur les parties les plus lourdes de l’album mais qui réussit à apporter efficacement sa contribution sur les parties acoustiques, A cet égard le final à cordes de « Duel (in memoria eternam) » est un vrai bijou,
La fin de la galette est plus inégale avec un furieux «  Na salvia » et un ultime «  La fin absolue du monde » aux riffs heavy mélodiques jouissifs tandis que «  L’échappée belle » est plus quelconque, surtout question chant,
Cet album est trop riche pour être résumé par une simple chronique qui ne remplacera jamais une écoute attentive à laquelle je convient ceux qui possède des goûts suffisamment ouverts et éclectiques pour l’apprécier.

Rédigé par Black Hole

Note : 17/20



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